Chèr(e)s collègues, chèr(e)s ami(e)s,
l’année écoulée nous a trouvés vigilants autour et alentour du secret professionnel, comme en témoigne notre colloque organisé en mars. De plus, associés à diverses associations, nous avons obtenu gain de cause auprès de la Cour Constitutionnelle en matière du secret professionnel compromis des travailleurs sociaux – ce qui ouvrait un fâcheux précédent pour tous les cliniciens travaillant en CPAS ou en SSM (voir document en annexe).
Mais nous n’allons pas baisser pavillon. Ni nous soumettre à l’attaque continuée contre la spécificité et l’autonomie de nos pratiques. Nous avons d’ores et déjà rendez-vous avec le cabinet Ducarme en janvier 2020. Nous nous ferons non seulement l’avocat des psychologues mais de tous les psychothérapeutes dotés d’un vrai cursus de formation.
Ci-dessous, vous trouverez un rappel et une précision de nos positions politiques en écho au courrier envoyé par un de nos membres. Il n’est pas évident en effet, si l’on n’a pas suivi le décours de nos démarches, de saisir pourquoi nous avons vigoureusement combattu les manipulations délétères de la Commission des Psychologues du temps de son fonctionnement maffieux, alors que nous voyons en elle à présent un allié précieux contre l’absorption totale des psychologues cliniciens dans la para-médicalisation et la subordination imposée par le système De Block. Nombre de collègues hélas ne semblent pas sensibles à cette menace et se trouvent,tels Hansel et Gretel, bien mal engagés. À nous de tenter de les convaincre.
Vous trouverez plus précisément dans cette Newsletter, sous la plume de Geneviève Monnoye, responsable de notre conseil d’éthique et de déontologie, une synthèse et un rappel des enjeux principaux entourant la question du secret professionnel. Vous trouverez enfin rappel et précisions de quelques péripéties récentes et plus anciennes qui valent le détour.
Heureuse année à toutes et à tous !
Francis Martens
Président de l’APPPsy