Lacan pris au mot. Les fureurs de Bonneval ou Laplanche maudit par son maître. Francis Martens

11 janvier 2023


 Est-il possible de dissocier le phénomène «Lacan» et le personnage de Lacan, de l’œuvre de Jacques Lacan ?

La psychanalyse est-elle affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls psychanalystes ? Passé l’effet de mode qui l’a menée à la disqualification systématique de l’autre, dans la certitude de l’impunité et dans l’évitement du débat, la psychanalyse se voit à son tour malmenée. Si c’est un moment favorable pour faire la part des choses, il s’agit néanmoins d’un exercice difficile : nombre de psychanalystes partagent les mêmes mots pour signifier des réalités différentes. Il s’agit donc de recentrer la métapsychologie, et d’arracher la psychanalyse à ses oripeaux identitaires pour la rendre à la modestie de la rationalité et aux exigences du débat. Concernant plus précisément Lacan, il importe de distinguer phénomène hypnotique et avancée psychanalytique, sans oublier la fatwa fulminée contre son « élève » Jean Laplanche – véritable artisan pourtant du « retour sur Freud ».

Atypique mais restant au plus près du texte, cet essai s’efforce de différencier forme et contenu, sous le regard impartial du Chat du Cheshire. S’il tient parfois du vaudeville belgo-parisien, il s’agit surtout de la réponse tardive à une demande insistante faite par Lacan à l’auteur, rue des Saints-Pères, un soir pluvieux mais doux de juin 1973.

Francis Martens  est psychologue, anthropologue, psychanalyste. Membre de l’École belge de psychanalyse (Belgische School voor Psychoanalyse) et de la Fondation Jean Laplanche, il est président de l’Association des psychologues praticiens d’orientation psychanalytique de Belgique.

>> Voir la présentation sur le site de l'éditeur

logo apppsy whiteinfo@apppsy.be
Rue Mercelis, 39  B- 1050 Bruxelles
BCE N° entreprise: 432.012.759
IBAN: BE 77 7340 6105 5142 - BIC: KREDBEBB

Webmaster: Bernard Mortreu :  bernardmortreu@yahoo.fr