Egaré.e.s dans la forêt du genre...

 

Splendeurs et misères de la castration

On est devenu comme tout le monde,
mais à la manière dont personne
ne peut devenir comme tout le monde.

On a peint le monde sur soi,
et pas soi sur le monde 
Je vais être reçue garçon, j’irai voir ma
fiancée, elle sera toujours en pensées, elle
aura des enfants dans les yeux


Avertissement

L’éclosion au grand jour de sexualités plurielles dans la polyphonie assumée des genres, plutôt que leur dissimulation dans la honte et la réprobation, ne peut être le fruit que d’une éthique démocratique soucieuse de promouvoir l’égalité dans la différence. Il y a tout lieu de s’en réjouir. Tout autre chose est l’hystérisation genremédiatique de la dysphorie de genre et de la transsexualité, sous prétexte de liberté de choix et de droit à disposer de son corps.

Anthropologiquement, il est clair que la différence biologique entre les sexes et son interprétation idéologique selon les cultures - sous forme d’assignation de genre - constituent jusqu’à nouvel ordre le socle transculturel de toute identité. C’est sur base de ce donné brut et de cette assignation première, forcément imposée, qu’un changement d’identité – a fortiori d’anatomie - peut se concevoir. Sans point de départ, comment imaginer un ailleurs ? De plus, la genèse des assignations n’est pas linéaire : la société environnante peut tanguer, les adultes tutélaires vaciller. Identifiés par les aînés avant qu’ils ne s’identifient à eux, les enfants héritent de leurs ambivalences conscientes et inconscientes.

Il est dès lors aventureux de prendre au mot l’énoncé d’une dysphorie de genre. Tout comme il est violent autant qu’aberrant - sauf exception motivée - de prendre argument d’un tel mal-être pour faire intrusion dans un corps qui n’a même pas atteint sa majorité sexuelle. Loin de témoigner d’une joyeuse effervescence ou d’une réaction libératrice, les dérégulations actuelles en matière d’identité de genre répondent surtout à l’effet anxiogène d’une société minée par l’idéologie néolibérale — et qui peine à donner une place et une identité à celles et ceux qui naissent en son sein. 

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