Bruxelles, 5 avril 2022

à Monsieur Frank Vandenbroucke,
ministre de la Santé et des Affaires Sociales

à Monsieur David Clarinval,
ministre des Classes Moyennes et des Indépendants
pour information
à Monsieur Joris Lagrou
président de la Commission des psychologues
pour information

Nota Bene : ce courrier - toujours d’actualité - comme tous les autres adressés au ministre est resté sans réponse, si ce n’est une formule-type non signée : «Nous traiterons ces questions en interne». Tout comme le cabinet De Block, le cabinet Vandenbroucke a toujours refusé de recevoir l’APPPsy.

Monsieur le Ministre,
malgré l’admiration et les remerciements qui vous sont dûs pour le travail immense exécuté au plus fort de la pandémie, je me vois contraint de vous envoyer une lettre peu agréable et moins encore diplomatique. Vous m’en voyez désolé. Puis-je vous demander de prendre le temps d’en prendre connaissance jusqu’au bout ? Les enjeux sont importants et les faits accablants. Si votre cabinet refuse de nous recevoir, qu’il prenne au moins le temps de nous répondre.
Je suis malheureusement contraint de mettre la diplomatie au panier. Les façons de faire de votre cabinet et les dégâts occasionnés ne me laissent pas le choix. Le covid n’excuse pas tout. S’il est choquant d’ignorer les courriers d’associations professionnelles reconnues, directement impactées par votre politique, il est pire de légiférer, sans interlocuteurs compétents, en une matière dont vos conseillers ignorent manifestement tout. Je veux parler de la santé mentale. Sa spécificité, ses besoins réels, son abord scientifique, ne sont nullement pris en compte dans les mesures aussi coûteuses que contraignantes que vous imposez. Pire encore, ces mesures mettent en péril les bases-mêmes du travail clinique en santé mentale.

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